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II. Matériaux, techniques et savoir-faire des orfèvres antiques

[article]

Année 2016 40 pp. 133-147
Fait partie d'un numéro thématique : Trésors hellénistiques
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Les ors hellénistiques et romains de Mariemont

II. Matériaux, techniques et savoir-faire des orfèvres antiques

1 H. tAIt et C. ANDrEWS, 7000 years of Jewellery,

Londres, 2007.

2 Voir supra, la première partie de cet article (I), n. 10-12. Pour l’époque archaïque, voir aussi : W. rUDOLPH, « e Sanctuary Workshop at Ephesos » , in WILLIAMS, Goldsmith, p. 105-109.

Les ors ... II. Matériaux, techniques et savoir-faire des orfèvres antiques 133 L es bijoux du Musée royal de Mariemont étudiés dans cet article témoignent des connaissances et des compétences techniques que les orfèvres antiques ont développées et accumulées pendant plusieurs siècles. La deuxième moitié du premier millénaire avant notre ère est, sans aucun doute, l’une des périodes les plus importantes de l’histoire de la bijouterie1. L’amélioration des procédés d’affinage des métaux précieux a favorisé la mise au point de nouvelles techniques et de nouveaux outils, qui ont permis d’atteindre une très grande virtuosité décorative. Les artisans grecs, étrusques et romains maîtrisent le travail de l’or avec un tel raffinement qu’à l’heure actuelle, il est parfois difficile de comprendre encore les procédés de fabrication. La finesse des fils et des granules, la délicatesse des assemblages, le jeu multicolore des incrustations sont le résultat des recherches menées par des orfèvres qui dominent parfaitement tous les aspects de leur art, depuis les propriétés spécifiques des matières premières jusqu’à la mise en oeuvre de techniques ornementales très élaborées. Malheureusement, comme il a déjà été dit dans la première partie de cet article, nous ne connaissons que très peu de choses sur le fonctionnement de cet artisanat. À quelques exceptions près, les traces archéologiques d’ateliers d’orfèvres sont peu explicites et ne permettent pas de comprendre l’organisation précise de la production de bijoux dans le monde grec antique2. De plus, l’interprétation exacte des quelques mentions littéraires reste difficile et parfois sujette à caution. C’est pourquoi, en parallèle avec la description, l’observation et l’approche stylistique des bijoux hellénistiques et romains du Musée royal de Mariemont qui viennent d’être présentées, il convient de mener des investigations techniques et physicochimiques qui aideront à déterminer leurs procédés de fabrication et leurs conditions d’utilisation. Les bijoux ont donc été analysés dans cette perspective, grâce à une fructueuse collaboration avec le Centre européen d’Archéométrie de l’Université de Liège, que nous remercions. maxime caLLewaerT, Véronique Lamy, césar dumora, François maThis, david sTriVay, helena caLVo deL casTiLLo, cyril Thiaudière, corinne besson et annie Verbanck-Piérard

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